En France, la campagne pour le second tour des élections législatives prévue le 7 juillet prochain bat son plein au sein des états-majors politiques. A quelques jours de ce scrutin dont l’issue pourrait être historique avec l’entrée à Matignon de l’extrême-droite, près de 200 candidats ont déjà désisté.
En effet, ces candidats à cette élection qui passionne la France et une grande partie de l’Europe ont pris cette décision afin de renforcer les efforts pour faire barrage à l’extrême droite. Issue de la gauche ou des milieux macroniste, ces candidats espèrent ainsi favoriser l’élection des candidats les mieux armés face au Rassemblement national (RN).
Pour rappel, lors du premier tour de ces élections qui ont eu lieu dimanche dernier, le Rassemblement national (RN) et ses alliés ont obtenu 33,1 % des voix, le Nouveau Front populaire 28 %, et Ensemble, la coalition présidentielle, 20 %. Les Républicains, non ralliés au RN, ont réuni 6,7 % des voix. Pour ce qui est du taux de participation, il s’élevait à 66,7 %.
En cas de majorité absolue obtenue par le RN, Emmanuel Macron serait obligé de nommer Jordan Bardella, jeune président du RN, Premier ministre de France. Une éventualité que redoute plusieurs capitales européennes.